« C’est une fleur. Je l’ai rencontrée un jour de pluie dans sa ville, notre ville, celle où nous habitions tous les deux, sans le savoir. Elle est belle comme une fleur qui va éclore. C’est une femme, vous l’avez deviné. Elle s’appelle Jeanne.
C’est en automne que je l’ai rencontrée. Sa peau m’intrigue. Elle m’intrigue et elle m’excite.
Notre histoire commence par une fenêtre, janela en portugais. Jeanne est là, derrière, dans sa vie qui ressemble à une balle perdue. Mais Dieu n’a pas trouvé mieux que Jeanne et ses lettres à l’encre violette. Et moi j’étais dans un état d’extrême bouleversement, je sentais en moi tout ce qui nous unissait, je devinais ce que nous allions vivre ensemble… »
La genèse de l’écriture de Janela a été particulièrement longue. Certains chapitres ont été écrits il y a plus de vingt ans. En fait, depuis l’âge de 16 ans, j’ai toujours écrit. L’écriture a accompagné ma vie depuis la classe de poésie. A l’occasion d’un concours scolaire, j’ai écrit mes trois premiers poèmes. Puis un scénario de film l’année suivante. Puis des textes pour le théâtre pendant dix ans. Quand j’ai arrêté le théâtre, l’écriture romanesque est devenue un but en soi. Depuis lors, l’écriture est mon activité artistique essentielle. Mais pendant des années, je n’ai pas réussi à finaliser un texte qui ait des chances d’être édité. L’écriture était là dans ma vie, sans plus, comme si elle n’était destinée qu’à moi, pas encore aux autres. Un conflit biologique certainement empêchait mes textes de prendre leur place en pleine lumière. Ce conflit a sauté joyeusement à l’occasion de la sortie de mon premier essai, le Sens des maux. Lorsque j’ai su qu’il allait être édité, j’ai eu l’envie de revenir sur mes anciens textes littéraires, de les retravailler une dernière fois et d’essayer qu’ils soient enfin édités. Bien m’en a pris. Comme par hasard, après avoir élagué toutes les branches mortes du texte, j’ai trouvé une forme de présentation globale. Janela était né. Comme par hasard, à ce moment j’ai découvert l’existence de Mon Petit Editeur, un éditeur qui publie plus de textes d’auteurs inconnus.
Que raconte Janela ? Deux choses essentielles. D’abord il s’agit d’une histoire d’amour entre Pinet et Jeanne. Pinet rencontre Jeanne, puis c’est la séduction, puis le début de leur vie de couple et enfin la construction d’une famille. J’espère que beaucoup de lecteurs se reconnaîtront dans tout ou partie de cette histoire, à la fois banale et extraordinaire, puisqu’il s’agit de la plus belle histoire de notre vie. D’autre part, Janela est aussi un récit initiatique qui retrace l’évolution du Pinet, sa métamorphose, son passage de l’adolescence à la maturité de l’âge adulte, ce qui est souvent plus long qu’on ne croit. Entre le début et la fin, Pinet change, il devient un autre homme et j’espère aussi que beaucoup de lecteurs se reconnaîtront dans cette histoire, dans ce chemin de vie.
Le style est bref, rapide et incisif. C’est le mien. J’ai voulu aller à l’essentiel, à la moelle du texte, couper court et que chaque phrase ait un sens à elle seule.
Janela est un roman d’autofiction. La source d’inspiration première, c’est moi, ma vie, mes proches. N’y cherchez cependant pas les traces d’une autobiographie. Quand j’ai terminé le texte, je me suis demandé à quel point il était autobiographique : je l’ai relu et j’ai constaté que seulement 15 % étaient des faits ou évènements réels de ma vie. Tout le reste est fiction. D’ailleurs tout est fiction, même ce que l’on croit réel. Puisque tout est construction de notre cerveau à partir des données familiales et personnelles qui y sont encodées, différentes d’une personne à l’autre. Bonne lecture de cette autofiction. Faites-la vôtre. Faites la vôtre.
Pour acheter Janela :
Pour toute autre information, voir le site de l’éditeur : www.monpetitediteur.com .